Le roi avait la réputation d'être d'une beauté exceptionnelle. Dumoins, c'est ce que l'on prétendait. On prétendait aussi que ses appartements étaient bien gardés et qu'aucun individu ne pouvait y entrer sans se faire repérer. Un type qui était finalement sorti de prison et qui discutait à la taverne avait mentionné ça aux autres voleurs de sa bande alors que James sirotait un verre de cervoise dans un coin sombre de l'endroit. Bref cette remarque à elle seule suffit à James pour échafauder un plan pour y entrer.
Pourquoi pas ? Après tout... il devait tester la sécurité et ce serait une belle occasion. La sécurité... des gardes, rien de plus simple à déjouer... Et à cette heure, le roi dormirait sûrement. Il n'aurait qu'à s'introduire, laisser une note à sa majestée lui disant que la sécurité de ses appartements laissait à désirer et repartir sans laisser aucune identification. Le roi croirait sûrement à un attentat mais après tout, c'était de sa sécurité dont il était question et puisque ce dernier régnait sur le royaume, il vallait mieux que sa sécurité soit à la hauteur de ceux qui pouvaient s'introduire chez lui. James avait passé toute la soirée à préparer son entrée chez le souverain.
À minuit, il n'y avait que les torches suspendues pour éclairer les lieux et comme il était déjà dans l'enceinte du château, ce serait plutôt aisé. Après beaucoup de patience, de ruse, de trucages... Bah oui... c'est fou ce que les torches sont facile à éteindre... Bref, la piste de James fut en partie plongée dans le noir histoire d'aveugler les gardes qui ne savaient plus trop où donner de la tête. Soit ça, ou bien certains d'entre eux étaient tellement supersticieux qu'ils était trop facile de leur faire croire qu'un fantôme se trouvait sur les lieux.
L'ombre avait une maîtrise parfaite de l'élément air. Avec ce dernier, on pouvait faire n'importe quoi... à condition de bien le connaître. Éteindre des torches, les soulever était devenu un jeu d'enfant pour James. Il suffisait de couper ou de concentrer l'air à un endroit précis et le tour était joué. Il fallu que peu de temps à James pour atteindre les appartements royaux. Bien entendu, la porte était verrouillée. James avait réussi à faire fuir les deux gardes qui en surveillaient l'entrée. Il crocheta la serrure et s'introduisit sans aucun bruit dans la première pièce plongée dans l'ombre. Ça ne le dérangeait pas trop puisqu'il avait déjà habitué ses yeux à l'obscurité du château. Seul la lune diffusait une petite lumière à travers la fenêtre.
L'ombre referma la porte derrière lui très doucement avant de poser un regard sur ce qui l'entourait. La lettre à l'intention de sa majestée avait déjà été écrite. Il l'avait dans sa poche. Tout vêtu de noir, James se fondait totalement dans le décor. Il s'approcha de la fenêtre et l'ouvrit doucement, sans bruit. La brise fit valser les rideaux de la chambre. Un soudain mouvement éveilla les sens de James qui se plaça à côté de la fenêtre pour ne pas que sa présence soit révélée à contre-jour. Ce serait stupide de s'être rendu là et de se faire repérer aussi facilement... Il laissa un peu de temps passer et déposa la lettre sur l'oreiller du souverain. Il en avait l'audace ? Oui, pourquoi pas ?
Puis, il déroula la corde et s'approcha silencieusement de la fenêtre dans le but d'amorcer sa descente.
Pourquoi pas ? Après tout... il devait tester la sécurité et ce serait une belle occasion. La sécurité... des gardes, rien de plus simple à déjouer... Et à cette heure, le roi dormirait sûrement. Il n'aurait qu'à s'introduire, laisser une note à sa majestée lui disant que la sécurité de ses appartements laissait à désirer et repartir sans laisser aucune identification. Le roi croirait sûrement à un attentat mais après tout, c'était de sa sécurité dont il était question et puisque ce dernier régnait sur le royaume, il vallait mieux que sa sécurité soit à la hauteur de ceux qui pouvaient s'introduire chez lui. James avait passé toute la soirée à préparer son entrée chez le souverain.
À minuit, il n'y avait que les torches suspendues pour éclairer les lieux et comme il était déjà dans l'enceinte du château, ce serait plutôt aisé. Après beaucoup de patience, de ruse, de trucages... Bah oui... c'est fou ce que les torches sont facile à éteindre... Bref, la piste de James fut en partie plongée dans le noir histoire d'aveugler les gardes qui ne savaient plus trop où donner de la tête. Soit ça, ou bien certains d'entre eux étaient tellement supersticieux qu'ils était trop facile de leur faire croire qu'un fantôme se trouvait sur les lieux.
L'ombre avait une maîtrise parfaite de l'élément air. Avec ce dernier, on pouvait faire n'importe quoi... à condition de bien le connaître. Éteindre des torches, les soulever était devenu un jeu d'enfant pour James. Il suffisait de couper ou de concentrer l'air à un endroit précis et le tour était joué. Il fallu que peu de temps à James pour atteindre les appartements royaux. Bien entendu, la porte était verrouillée. James avait réussi à faire fuir les deux gardes qui en surveillaient l'entrée. Il crocheta la serrure et s'introduisit sans aucun bruit dans la première pièce plongée dans l'ombre. Ça ne le dérangeait pas trop puisqu'il avait déjà habitué ses yeux à l'obscurité du château. Seul la lune diffusait une petite lumière à travers la fenêtre.
L'ombre referma la porte derrière lui très doucement avant de poser un regard sur ce qui l'entourait. La lettre à l'intention de sa majestée avait déjà été écrite. Il l'avait dans sa poche. Tout vêtu de noir, James se fondait totalement dans le décor. Il s'approcha de la fenêtre et l'ouvrit doucement, sans bruit. La brise fit valser les rideaux de la chambre. Un soudain mouvement éveilla les sens de James qui se plaça à côté de la fenêtre pour ne pas que sa présence soit révélée à contre-jour. Ce serait stupide de s'être rendu là et de se faire repérer aussi facilement... Il laissa un peu de temps passer et déposa la lettre sur l'oreiller du souverain. Il en avait l'audace ? Oui, pourquoi pas ?
Lettre anonyme a écrit:
Altesse,
Pardonnez-moi cette intrusion dans vos appartements
mais si par malheur j'aurais été un ennemi de la couronne,
vous seriez décédé.
Pour assurer votre propre sécurité, permettez-moi de mettre
à l'épreuve prochainement vos gardes en refaisant ce même
exercice.
Dans l'espoir d'avoir un peu plus de défi la prochaine fois, recevez,
majestée, mes salutations les plus sincères...
Signé : L'ombre.
Votre très fidèle serviteur...
Puis, il déroula la corde et s'approcha silencieusement de la fenêtre dans le but d'amorcer sa descente.