L’aube n’était pas encore levée, mais assise devant ma coiffeuse, j’étais presque prête à quitter les lieux. Songeuse devant ce miroir, je me demandais quel genre de mésaventure m’attendrait au dehors. C’était à la lumière d’une petite bougie que je terminai de me coiffer, posant pas la suite ma brosse sur la petite table d’un bois joliment travaillé. Lentement je me levai de ce petit tabouret pour observer une dernière fois ma chambre. Quand aurais-je encore la chance de fouler ce sol ? Je ne savais pas pour combien de temps sa majesté aurait besoin de moi à ses côtés. Qui donc s’occuperait de mon jardin pendant mon absence ? Ma très chère nourrisse m’avait assuré qu’elle garderait un œil sur celui-ci, mais je restais cependant assez septique. Bien qu’elle état une excellente nourrisse et une remarquable jardinière, je me demandais si tout de même elle s’aurait s’occuper comme il se doit des mes petites plantes chéries et du voisinage. Je savais parfaitement qu’elle ne possédait pas la même connexion que j’entretenais avec mes petites protégées et qu’elle ferait de son mieux pour être à la hauteur, mais rien n’y faisait j’avais une mauvaise impression. D’un autre côté j’avais déjà donné mon accord pour rejoindre sa majesté et la faire attendre un jour de plus n’était peut être pas bon par les temps qui cours. Il me fallait méditer sur la question alors que le temps était compté. D’un côté la guerre se levait doucement avec ses sous branches de problèmes, de l’autre c’était mon chez moi qui était menacé par je ne sais quelle menace. Se pouvait être un loup comme un voleur, une taupe comme un incendie. Ne pouvant prévoir la gravité de la chose, je préférai, à regrées, rejoindre son altesse.
Une fois ma chambre quitté, vêtue d’un chaperon d’un noir bleuté assez chaud, je descendais avec ma besace à l’écurie. Arrivée là-bas, je préparai Chou avant de me mettre en scelle pour le royaume. Chou, signifiait papillon dans notre jargon. Je lui avais donné son nom pour la fougue et l’élégance qu’il dégagé depuis sa plus jeune enfance. C’était une splendide monture dont mon père m’en avait fait cadeau pour mes quinze ans. Sa robe était d’un noir magnifique qui dégageait une certaine brillance au soleil. Sa crinière était elle aussi bien belle, elle contrastait assez avec sa robe, mais ce blanc crème ne le rendait que plus beau. Il était encore bien jeune et on pouvait sentir lorsqu’on le montait qu’il était encore un peu foufou. Dans le passé, mon père avait toujours eu peur qu’il me fasse tomber, mais à quoi pouvait bien servir un cheval si on ne le montait jamais ? De plus j’étais parfaitement à mon aise sur lui, il avait cette petite fougue qui m’aidais à ne pas mourir d’ennuie pendant mes longues promenades avec mon père. Une fois sur lui, je me remettais à me rappeler de ses temps pas ci lointain où j’avais encore la chance de faire de paisible balade sans me soucier du temps qui passe et qu’on ne peut retenir. Je pense que si j’avais eu la chance de remonter le temps, j’aurais plus d’une fois voulu le faire pour savourer une fois de plus de telles journées. D’ailleurs je donnerais chère pour savoir ce qui s’était passé cette nuit là. Nous n’avions entendu qu’un crie déchirer le ciel et au petit matin, mon père nous avait quitté. Il n’était pas mort dans son lit, ça non. Il avait tout simplement disparu de celui-ci. Longtemps on chercha son corps sans pour autant en trouver une trace. C’était fort étrange cette histoire, mais jusqu’à ce jour nous n’avions pu trouver le fin mot de cette histoire. Je n’étais ni triste, ni inquiète de sa disparition cependant. Il était, depuis ma tendre enfance, très souvent absent. Il partait sans dire un mot pour ne pas m’attrister et revenait quelques mois après avec dans ses bagages un présent à m’offrir. Je ne le croyais pas mort, cette réponse ne me plaisait point.
Enfin, pendant cette longue méditation sur Chou, a ressasser les différents épisodes de ma petite vie, je remarquais à présent qu’une heure ou deux venait de s’écouler. Il me restait encore de longues journées avant d’arriver au royaume, mais je n’avais pas envie de presser Chou, car après tout c’était lui qui devait faire le trajet tout en m’ayant sur son dos. C’est donc au détour d’un petit sentier que nous nous arrêtâmes pour nous reposer un peu. Assise au pied d’un arbre, je pense que je fus la première à voir le soleil se lever. C’était un spectacle magnifique que j’avais l’habitude d’observer dans mon ardin d’ordinaire. Mais ce jour si, perdue sur un petit sentier de terre en compagnie de Chou, je cru bien être la seule à avoir le privilège de voir cet astre au réveille. Tous regrées semblaient alors s’envoler devant son apparition, il chassait mais démons et mes idées noires de ses rayons chaleureux. Une fois que ce spectacle fut terminé, je me remis en scelle pour m’avancer dans mon trajet. Sur ma route je fis la connaissance d’un âne assez étrange qui tirait assez difficilement une roulotte. Je m’arrêtais alors à son niveau pour lui faire la conversation puisque celui-ci semblait être doté de parole. Au fur et à mesure j’appris que celui-ci n’était effectivement pas un âne comme les autres, auparavant il avait été le plus bagarreur des hommes qui errait dans les tavernes. Un jour il eut la malchance de tomber nez à nez avec une sorcière de mauvaise humeur qui n’apprécia pas qu’il lui parle aussi familièrement. Pour se venger, celle-ci le transforma en âne et la seule chose d’humain qui resta chez lui c’était sa parole. Amusée de sa petite histoire, je fus pourtant aux regrées de lui annoncer que je ne pouvais rien faire pour lui. Il m’annonça qu’il n’était pas vraiment mécontent de sa situation, il n’avait plus mal à la tête, il était nourrit, logé et bien traité la seule chose qui l’attristait était que l’homme qu’il avait maintenant pour mettre était si saoul qu’il était impossible d’avoir une conversation avec lui. A ce moment là je tirais doucement sur les rênes de Chou pour le faire ralentir et frappa trois coups à la petite porte de la roulotte. Avec un grand sourire j’annonçais à son maître qu’il n’était pas fou et que son âne était bel et bien bavard et qu’il se mourrait d’ennui. Redonnant un petit à Chou pour le faire avancer, je garantis à l’âne qu’il pouvait parler à son maître et que si celui-ci refusait de l’entendre, qu’il chante !
L’homme fut bien surprit de voir que je parlais à son âne, mais il le fut encore plus quand il vit son âne lui faire la conversation. Apprendre une telle nouvelle au réveille, surtout quand la veille on avait bien bu, devait être dur à entendre et à voir au petit matin. Hélas nos chemins se séparèrent quelques mètres plus loin. Avec ma pause que je fis, je pouvais être sûr d’arriver en après midi dans les rizières et les champs de la contré, ainsi qu’en milieu de soirée au village le plus proche. La route était longue mais je n’allais tout de même pas reculer pour une histoire de temps. Pendant cette petite pause, je fis la ravissante connaissance d’un jeune rossignol qui eu envie de m’accompagner. Celui-ci me conta ses misères ainsi qu’une nouvelle qui m’intrigua. Apparemment ces derniers temps les rizières étaient en proies en divers brigands. Ma route n’allait donc pas être si calme et si paisible que ça jusqu’au château de son altesse. Inquiète je demandais plus de renseignements au rossignol, mais je pense que j’aurais du à ce moment la retenir ma langue, car celui-ci ce mit alors à me conter les exploits des brigands en chantant. Non pas que sa voix n’était point mélodieuse, mais quand elle est tout près de vos oreilles, la chansonnette commence à vous percer les tympans. Je ne pu comprendre qu’un quart de sa chanson tellement mes tympans me faisaient souffrir. J’attendis alors le bon moment pour l’attraper et l’enferma ainsi dans mes mains, le suppliant de se calmer et de reprendre plus doucement sa mélodie. A peine avait il commençait que Chou commença à s’agiter, reprenant fermement les rênes dans une main, j’observais les horizons, cherchant ce qui avait pu provoquer une telle réaction imprévu à Chou.
Une fois ma chambre quitté, vêtue d’un chaperon d’un noir bleuté assez chaud, je descendais avec ma besace à l’écurie. Arrivée là-bas, je préparai Chou avant de me mettre en scelle pour le royaume. Chou, signifiait papillon dans notre jargon. Je lui avais donné son nom pour la fougue et l’élégance qu’il dégagé depuis sa plus jeune enfance. C’était une splendide monture dont mon père m’en avait fait cadeau pour mes quinze ans. Sa robe était d’un noir magnifique qui dégageait une certaine brillance au soleil. Sa crinière était elle aussi bien belle, elle contrastait assez avec sa robe, mais ce blanc crème ne le rendait que plus beau. Il était encore bien jeune et on pouvait sentir lorsqu’on le montait qu’il était encore un peu foufou. Dans le passé, mon père avait toujours eu peur qu’il me fasse tomber, mais à quoi pouvait bien servir un cheval si on ne le montait jamais ? De plus j’étais parfaitement à mon aise sur lui, il avait cette petite fougue qui m’aidais à ne pas mourir d’ennuie pendant mes longues promenades avec mon père. Une fois sur lui, je me remettais à me rappeler de ses temps pas ci lointain où j’avais encore la chance de faire de paisible balade sans me soucier du temps qui passe et qu’on ne peut retenir. Je pense que si j’avais eu la chance de remonter le temps, j’aurais plus d’une fois voulu le faire pour savourer une fois de plus de telles journées. D’ailleurs je donnerais chère pour savoir ce qui s’était passé cette nuit là. Nous n’avions entendu qu’un crie déchirer le ciel et au petit matin, mon père nous avait quitté. Il n’était pas mort dans son lit, ça non. Il avait tout simplement disparu de celui-ci. Longtemps on chercha son corps sans pour autant en trouver une trace. C’était fort étrange cette histoire, mais jusqu’à ce jour nous n’avions pu trouver le fin mot de cette histoire. Je n’étais ni triste, ni inquiète de sa disparition cependant. Il était, depuis ma tendre enfance, très souvent absent. Il partait sans dire un mot pour ne pas m’attrister et revenait quelques mois après avec dans ses bagages un présent à m’offrir. Je ne le croyais pas mort, cette réponse ne me plaisait point.
Enfin, pendant cette longue méditation sur Chou, a ressasser les différents épisodes de ma petite vie, je remarquais à présent qu’une heure ou deux venait de s’écouler. Il me restait encore de longues journées avant d’arriver au royaume, mais je n’avais pas envie de presser Chou, car après tout c’était lui qui devait faire le trajet tout en m’ayant sur son dos. C’est donc au détour d’un petit sentier que nous nous arrêtâmes pour nous reposer un peu. Assise au pied d’un arbre, je pense que je fus la première à voir le soleil se lever. C’était un spectacle magnifique que j’avais l’habitude d’observer dans mon ardin d’ordinaire. Mais ce jour si, perdue sur un petit sentier de terre en compagnie de Chou, je cru bien être la seule à avoir le privilège de voir cet astre au réveille. Tous regrées semblaient alors s’envoler devant son apparition, il chassait mais démons et mes idées noires de ses rayons chaleureux. Une fois que ce spectacle fut terminé, je me remis en scelle pour m’avancer dans mon trajet. Sur ma route je fis la connaissance d’un âne assez étrange qui tirait assez difficilement une roulotte. Je m’arrêtais alors à son niveau pour lui faire la conversation puisque celui-ci semblait être doté de parole. Au fur et à mesure j’appris que celui-ci n’était effectivement pas un âne comme les autres, auparavant il avait été le plus bagarreur des hommes qui errait dans les tavernes. Un jour il eut la malchance de tomber nez à nez avec une sorcière de mauvaise humeur qui n’apprécia pas qu’il lui parle aussi familièrement. Pour se venger, celle-ci le transforma en âne et la seule chose d’humain qui resta chez lui c’était sa parole. Amusée de sa petite histoire, je fus pourtant aux regrées de lui annoncer que je ne pouvais rien faire pour lui. Il m’annonça qu’il n’était pas vraiment mécontent de sa situation, il n’avait plus mal à la tête, il était nourrit, logé et bien traité la seule chose qui l’attristait était que l’homme qu’il avait maintenant pour mettre était si saoul qu’il était impossible d’avoir une conversation avec lui. A ce moment là je tirais doucement sur les rênes de Chou pour le faire ralentir et frappa trois coups à la petite porte de la roulotte. Avec un grand sourire j’annonçais à son maître qu’il n’était pas fou et que son âne était bel et bien bavard et qu’il se mourrait d’ennui. Redonnant un petit à Chou pour le faire avancer, je garantis à l’âne qu’il pouvait parler à son maître et que si celui-ci refusait de l’entendre, qu’il chante !
L’homme fut bien surprit de voir que je parlais à son âne, mais il le fut encore plus quand il vit son âne lui faire la conversation. Apprendre une telle nouvelle au réveille, surtout quand la veille on avait bien bu, devait être dur à entendre et à voir au petit matin. Hélas nos chemins se séparèrent quelques mètres plus loin. Avec ma pause que je fis, je pouvais être sûr d’arriver en après midi dans les rizières et les champs de la contré, ainsi qu’en milieu de soirée au village le plus proche. La route était longue mais je n’allais tout de même pas reculer pour une histoire de temps. Pendant cette petite pause, je fis la ravissante connaissance d’un jeune rossignol qui eu envie de m’accompagner. Celui-ci me conta ses misères ainsi qu’une nouvelle qui m’intrigua. Apparemment ces derniers temps les rizières étaient en proies en divers brigands. Ma route n’allait donc pas être si calme et si paisible que ça jusqu’au château de son altesse. Inquiète je demandais plus de renseignements au rossignol, mais je pense que j’aurais du à ce moment la retenir ma langue, car celui-ci ce mit alors à me conter les exploits des brigands en chantant. Non pas que sa voix n’était point mélodieuse, mais quand elle est tout près de vos oreilles, la chansonnette commence à vous percer les tympans. Je ne pu comprendre qu’un quart de sa chanson tellement mes tympans me faisaient souffrir. J’attendis alors le bon moment pour l’attraper et l’enferma ainsi dans mes mains, le suppliant de se calmer et de reprendre plus doucement sa mélodie. A peine avait il commençait que Chou commença à s’agiter, reprenant fermement les rênes dans une main, j’observais les horizons, cherchant ce qui avait pu provoquer une telle réaction imprévu à Chou.