Plic... ploc...
Bon sang, voilà le retour du supplice de la goutte d'eau...
Plic... ploc...
Et soudain, un hurlement de douleur à vous en percer les tympans. Il hurlait depuis combien de temps? Une demi heure... SA voix était enrouillée, auréolée de gargouillis insoutenables. Les tympans de Seth résistaient depuis une demi heure, mais son cœur lui commençait à faiblir. Même un violeur, un assassin ou un homme sans cœur ne peut rester sourd confronté à de tels cris... C'est la souffrance élémentaire que cette voix porte, l'homme qui la possède n'existe plus... Seul le message. Mal. Tuez moi, je n'en peut plus. Juste écho de ce que son cœur lui hurlait depuis des années. On est jamais plus oppressé que lorsqu'on est seul avec soi même.
Plic... ploc...
Combien? Combien de temps? Les gouttes d'eau tombant dessinaient la rythmique du temps, battaient le rythme de la terre. Le temps n'existait plus. Il n'y avait plus que les hurlements de cet homme, et les gouttes qui tombaient.
Seth était dans un état second. L'état de l'attente, l'attente résignée. Il se doutait bien que lorsqu'un gargouillis plus fort qu'un autre se ferait entendre, lorsque le silence hurlerait enfin son chant victorieux annonciateur de mort, ca serait son tour de chanter pour son bourreau. Peur? Non. Juste un peu de tristesse. Il aurait bien voulu dire au revoir à James... Lui qui l'avait cherché pendant dix longues années, il trouvait cela vraiment odieux de re disparaître alors qu'ils s'étaient retrouvés il y a si peu de temps. A croire qu'il ne pouvait vraiment que faire souffrir les autres.
Plic... ploc...
L'arrière de son crâne le lançait. L'homme qui l'avait frappé n'y était pas allé de main morte. D'accord, il ne se laissait pas faire, d'accord, un de ses camarades se vidait aux pieds du brun, mais il vivait encore... Pourquoi avoir frappé si fort à l'arrière du crâne? Explosion de douleur, noir, et plus rien. Plus rien du tout. Même après avoir ouvert les yeux, Seth ne voyait rien. Il sentait. Il sentait qu'il avait mal. Il sentait le sang qui avait coagulé à l'arrière de sa tête. Sec, il ne dégageait plus d'odeur. Plus cette texture liquide et sirupeuse, plus cette odeur qui parfois lui donnaient envie de plus, beaucoup plus, non. Sec, il collait à sa peau et ses cheveux. En mettant ses mains devant ses yeux, il ne voyait que des vagues formes. Il avait toujours eu une bonne vue, il savait que ce n'était pas totalement lié à l'éclairage... plus qu'à attendre, hein?
Plic... ploc...
Attendre quoi? Qui? Que l'Homme cesse de hurler? Que la musique aqueuse du temps qui tombe cesse? Que ses yeux lui reviennent? Des pas... Des pas qui approchaient. Roulé en boule dans un coin du cachot, le plus sombre, mais aussi le moins sale, dos aux murs, et genoux ramenés contre sa poitrine, Seth attendait, ses yeux inutiles fixés sur un point invisible devant lui. Seth attendait.
Plic... ploc...
Tout ça parce qu'il se promenait sur les toits du palais...
Bon sang, voilà le retour du supplice de la goutte d'eau...
Plic... ploc...
Et soudain, un hurlement de douleur à vous en percer les tympans. Il hurlait depuis combien de temps? Une demi heure... SA voix était enrouillée, auréolée de gargouillis insoutenables. Les tympans de Seth résistaient depuis une demi heure, mais son cœur lui commençait à faiblir. Même un violeur, un assassin ou un homme sans cœur ne peut rester sourd confronté à de tels cris... C'est la souffrance élémentaire que cette voix porte, l'homme qui la possède n'existe plus... Seul le message. Mal. Tuez moi, je n'en peut plus. Juste écho de ce que son cœur lui hurlait depuis des années. On est jamais plus oppressé que lorsqu'on est seul avec soi même.
Plic... ploc...
Combien? Combien de temps? Les gouttes d'eau tombant dessinaient la rythmique du temps, battaient le rythme de la terre. Le temps n'existait plus. Il n'y avait plus que les hurlements de cet homme, et les gouttes qui tombaient.
Seth était dans un état second. L'état de l'attente, l'attente résignée. Il se doutait bien que lorsqu'un gargouillis plus fort qu'un autre se ferait entendre, lorsque le silence hurlerait enfin son chant victorieux annonciateur de mort, ca serait son tour de chanter pour son bourreau. Peur? Non. Juste un peu de tristesse. Il aurait bien voulu dire au revoir à James... Lui qui l'avait cherché pendant dix longues années, il trouvait cela vraiment odieux de re disparaître alors qu'ils s'étaient retrouvés il y a si peu de temps. A croire qu'il ne pouvait vraiment que faire souffrir les autres.
Plic... ploc...
L'arrière de son crâne le lançait. L'homme qui l'avait frappé n'y était pas allé de main morte. D'accord, il ne se laissait pas faire, d'accord, un de ses camarades se vidait aux pieds du brun, mais il vivait encore... Pourquoi avoir frappé si fort à l'arrière du crâne? Explosion de douleur, noir, et plus rien. Plus rien du tout. Même après avoir ouvert les yeux, Seth ne voyait rien. Il sentait. Il sentait qu'il avait mal. Il sentait le sang qui avait coagulé à l'arrière de sa tête. Sec, il ne dégageait plus d'odeur. Plus cette texture liquide et sirupeuse, plus cette odeur qui parfois lui donnaient envie de plus, beaucoup plus, non. Sec, il collait à sa peau et ses cheveux. En mettant ses mains devant ses yeux, il ne voyait que des vagues formes. Il avait toujours eu une bonne vue, il savait que ce n'était pas totalement lié à l'éclairage... plus qu'à attendre, hein?
Plic... ploc...
Attendre quoi? Qui? Que l'Homme cesse de hurler? Que la musique aqueuse du temps qui tombe cesse? Que ses yeux lui reviennent? Des pas... Des pas qui approchaient. Roulé en boule dans un coin du cachot, le plus sombre, mais aussi le moins sale, dos aux murs, et genoux ramenés contre sa poitrine, Seth attendait, ses yeux inutiles fixés sur un point invisible devant lui. Seth attendait.
Plic... ploc...
Tout ça parce qu'il se promenait sur les toits du palais...