Le jeune roi était encore une fois débordé. Le château, en manque d'écuyers, n'était pas pour ainsi dire à l'abandon ... mais certaines tâches n'étaient pas accomplies. Le chenil et les écuries n'étaient pas souvent soignés et le roi se devait de sortir un a un les chevaux et les chiens pour une balade ou bien un travail en longe avec les équidés grands, forts et puissants de sa forteresse. De plus, en cette matinée relativement douce, il devait accueillir une personne importante dans sa demeure. Heureusement pour lui, les écuries n'étaient pas pleine et les chevaux avaient une litière propre et de la nourriture ainsi que de l'eau, il ne suffisait que de les faire courir un peu. Les chiens quand à eux ... seraient tous lâchés pour une prochaine chasse qui aurait surement lieu avec l'invité de marque du roi.
Isaac marchait doucement en direction des écuries, écoutant les ébrouements réguliers des bêtes surement excitées à l'envie de sortir de leurs petits box d'environ 3 mètres carré ... stalles leurs permettant de se coucher librement pendant la nuit. Il ouvrit la grande porte en bois lourd du bâtiment et flatta doucement l'encolure du premier cheval situé à sa droite. C'était avec ce cheval qu'il était parvenu à arriver chez son oncle après le brasier ayant couté la vie de ses sœurs et de sa mère ... le pauvre animal était à la fin de sa vie, ses 18 ans ne donnait plus l'occasion à son propriétaire de le monter. Il passa sa main dans ses crins noirs pour glisser ses doigts entre ses oreilles et suivre la liste lui descendant du front jusqu'au bout du nez. Il ouvrit doucement la porte de la stalle et passa un filet de cuir autour de la ganache du cheval avant de l'attacher a un petit anneau de cuir situé à la gauche de la porte. Le roi constata que sa monture était de plus en plus faible de jours en jours, ses genoux tremblaient, ses yeux coulaient et son dos s'arquait tout les jours un peu plus.
Après un brin de toilette, il l'emmena tranquillement dans une carrière, laissant l'animal parcourir la piste comme il le faisait tout les matins puis revint chercher un second cheval. Lui, à l'inverse, était en pleine phase de débourrage, il ne supportait pas encore les selles et surement pas le poids d'un cavalier le montant à cru. En toute logique, un cheval de 3 ans devrait être débourré, cependant l'équidé que les écuyers appelaient eux-même le baudet ne se laissait pas faire.
Le jeune étalon à la robe blanche parsemée de grande taches noires n'hésitait pas à s'enfuir à la vue des chiens, et à se cabrer ou à ruer, lors du contact d'une selle avec son dos. La bride,elle, fut bien difficilement acquise en raison du mors que le cheval essayait de recracher pendant l'entraînement, le pire restait tout de même à l' harnacher ... l'étalon levait la tête vers le ciel, étirant l'encolure au maximum et serrant les mâchoires d'une telle façon à ce que la personne qui essayait de le toucher ne puisse pas l'atteindre ... et aussi pour ne pas prendre le mors en bouche si la personne était assez grande pour le lui plaquer contre les dents. Il le regarda un moment, plongeant ses yeux verts dans les yeux sombres de l'animal. Il ouvrit doucement la porte du box, lui flattant l'encolure de façon à le mettre en confiance puis passa un licol autour de son museau, le bouclant à l'arrière de sa nuque. Il lui palpa le dos, Isaac avait souvent songé à ce que le poulain, maintenant presque adulte, ressentait de la douleur au niveau de ses vertèbres. l'animal ne réagit pas, se contentant de tressaillir au contact des doigts du roi sur son garrot.
Isaac le sortit doucement de la stalle, prenant garde à ne pas passer devant le chenil pour ne pas effrayer le jeune cheval. Il passa derrière l'écurie et vit quelqu'un arriver vers lui, arrachant un léger hennissement curieux de la part de son compagnon. Le jeune roi fut surpris de voir cette personne qu'il attendait plus tard dans la matinée venir à lui aussi tôt.
Il s'inclina doucement devant le nouveau venu avant de lui parler calmement.
- Bienvenue au château d' Ouranos Monseigneur.
Il se redressa, tira doucement la tête du cheval vers le bas en le sentant s'agiter aux aboiements des chiens, lui caressant doucement l'encolure.
- Veuillez m'excuser pour cet accueil ridiculement mauvais mais je dois vous avouer que je ne vous attendais pas de sitôt.
Il lui montra doucement le jeune animal comme pour montrer la raison de laquelle il n'eut pas pu se préparer à l'arrivée de son invité.
Isaac marchait doucement en direction des écuries, écoutant les ébrouements réguliers des bêtes surement excitées à l'envie de sortir de leurs petits box d'environ 3 mètres carré ... stalles leurs permettant de se coucher librement pendant la nuit. Il ouvrit la grande porte en bois lourd du bâtiment et flatta doucement l'encolure du premier cheval situé à sa droite. C'était avec ce cheval qu'il était parvenu à arriver chez son oncle après le brasier ayant couté la vie de ses sœurs et de sa mère ... le pauvre animal était à la fin de sa vie, ses 18 ans ne donnait plus l'occasion à son propriétaire de le monter. Il passa sa main dans ses crins noirs pour glisser ses doigts entre ses oreilles et suivre la liste lui descendant du front jusqu'au bout du nez. Il ouvrit doucement la porte de la stalle et passa un filet de cuir autour de la ganache du cheval avant de l'attacher a un petit anneau de cuir situé à la gauche de la porte. Le roi constata que sa monture était de plus en plus faible de jours en jours, ses genoux tremblaient, ses yeux coulaient et son dos s'arquait tout les jours un peu plus.
Après un brin de toilette, il l'emmena tranquillement dans une carrière, laissant l'animal parcourir la piste comme il le faisait tout les matins puis revint chercher un second cheval. Lui, à l'inverse, était en pleine phase de débourrage, il ne supportait pas encore les selles et surement pas le poids d'un cavalier le montant à cru. En toute logique, un cheval de 3 ans devrait être débourré, cependant l'équidé que les écuyers appelaient eux-même le baudet ne se laissait pas faire.
Le jeune étalon à la robe blanche parsemée de grande taches noires n'hésitait pas à s'enfuir à la vue des chiens, et à se cabrer ou à ruer, lors du contact d'une selle avec son dos. La bride,elle, fut bien difficilement acquise en raison du mors que le cheval essayait de recracher pendant l'entraînement, le pire restait tout de même à l' harnacher ... l'étalon levait la tête vers le ciel, étirant l'encolure au maximum et serrant les mâchoires d'une telle façon à ce que la personne qui essayait de le toucher ne puisse pas l'atteindre ... et aussi pour ne pas prendre le mors en bouche si la personne était assez grande pour le lui plaquer contre les dents. Il le regarda un moment, plongeant ses yeux verts dans les yeux sombres de l'animal. Il ouvrit doucement la porte du box, lui flattant l'encolure de façon à le mettre en confiance puis passa un licol autour de son museau, le bouclant à l'arrière de sa nuque. Il lui palpa le dos, Isaac avait souvent songé à ce que le poulain, maintenant presque adulte, ressentait de la douleur au niveau de ses vertèbres. l'animal ne réagit pas, se contentant de tressaillir au contact des doigts du roi sur son garrot.
Isaac le sortit doucement de la stalle, prenant garde à ne pas passer devant le chenil pour ne pas effrayer le jeune cheval. Il passa derrière l'écurie et vit quelqu'un arriver vers lui, arrachant un léger hennissement curieux de la part de son compagnon. Le jeune roi fut surpris de voir cette personne qu'il attendait plus tard dans la matinée venir à lui aussi tôt.
Il s'inclina doucement devant le nouveau venu avant de lui parler calmement.
- Bienvenue au château d' Ouranos Monseigneur.
Il se redressa, tira doucement la tête du cheval vers le bas en le sentant s'agiter aux aboiements des chiens, lui caressant doucement l'encolure.
- Veuillez m'excuser pour cet accueil ridiculement mauvais mais je dois vous avouer que je ne vous attendais pas de sitôt.
Il lui montra doucement le jeune animal comme pour montrer la raison de laquelle il n'eut pas pu se préparer à l'arrivée de son invité.