Order of the Celestial Knights
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descriptionUne arrrivée imprévue ... [ Gilbert Renoir Nightfield ] EmptyUne arrrivée imprévue ... [ Gilbert Renoir Nightfield ]

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Le jeune roi était encore une fois débordé. Le château, en manque d'écuyers, n'était pas pour ainsi dire à l'abandon ... mais certaines tâches n'étaient pas accomplies. Le chenil et les écuries n'étaient pas souvent soignés et le roi se devait de sortir un a un les chevaux et les chiens pour une balade ou bien un travail en longe avec les équidés grands, forts et puissants de sa forteresse. De plus, en cette matinée relativement douce, il devait accueillir une personne importante dans sa demeure. Heureusement pour lui, les écuries n'étaient pas pleine et les chevaux avaient une litière propre et de la nourriture ainsi que de l'eau, il ne suffisait que de les faire courir un peu. Les chiens quand à eux ... seraient tous lâchés pour une prochaine chasse qui aurait surement lieu avec l'invité de marque du roi.


Isaac marchait doucement en direction des écuries, écoutant les ébrouements réguliers des bêtes surement excitées à l'envie de sortir de leurs petits box d'environ 3 mètres carré ... stalles leurs permettant de se coucher librement pendant la nuit. Il ouvrit la grande porte en bois lourd du bâtiment et flatta doucement l'encolure du premier cheval situé à sa droite. C'était avec ce cheval qu'il était parvenu à arriver chez son oncle après le brasier ayant couté la vie de ses sœurs et de sa mère ... le pauvre animal était à la fin de sa vie, ses 18 ans ne donnait plus l'occasion à son propriétaire de le monter. Il passa sa main dans ses crins noirs pour glisser ses doigts entre ses oreilles et suivre la liste lui descendant du front jusqu'au bout du nez. Il ouvrit doucement la porte de la stalle et passa un filet de cuir autour de la ganache du cheval avant de l'attacher a un petit anneau de cuir situé à la gauche de la porte. Le roi constata que sa monture était de plus en plus faible de jours en jours, ses genoux tremblaient, ses yeux coulaient et son dos s'arquait tout les jours un peu plus.

Après un brin de toilette, il l'emmena tranquillement dans une carrière, laissant l'animal parcourir la piste comme il le faisait tout les matins puis revint chercher un second cheval. Lui, à l'inverse, était en pleine phase de débourrage, il ne supportait pas encore les selles et surement pas le poids d'un cavalier le montant à cru. En toute logique, un cheval de 3 ans devrait être débourré, cependant l'équidé que les écuyers appelaient eux-même le baudet ne se laissait pas faire.
Le jeune étalon à la robe blanche parsemée de grande taches noires n'hésitait pas à s'enfuir à la vue des chiens, et à se cabrer ou à ruer, lors du contact d'une selle avec son dos. La bride,elle, fut bien difficilement acquise en raison du mors que le cheval essayait de recracher pendant l'entraînement, le pire restait tout de même à l' harnacher ... l'étalon levait la tête vers le ciel, étirant l'encolure au maximum et serrant les mâchoires d'une telle façon à ce que la personne qui essayait de le toucher ne puisse pas l'atteindre ... et aussi pour ne pas prendre le mors en bouche si la personne était assez grande pour le lui plaquer contre les dents. Il le regarda un moment, plongeant ses yeux verts dans les yeux sombres de l'animal. Il ouvrit doucement la porte du box, lui flattant l'encolure de façon à le mettre en confiance puis passa un licol autour de son museau, le bouclant à l'arrière de sa nuque. Il lui palpa le dos, Isaac avait souvent songé à ce que le poulain, maintenant presque adulte, ressentait de la douleur au niveau de ses vertèbres. l'animal ne réagit pas, se contentant de tressaillir au contact des doigts du roi sur son garrot.

Isaac le sortit doucement de la stalle, prenant garde à ne pas passer devant le chenil pour ne pas effrayer le jeune cheval. Il passa derrière l'écurie et vit quelqu'un arriver vers lui, arrachant un léger hennissement curieux de la part de son compagnon. Le jeune roi fut surpris de voir cette personne qu'il attendait plus tard dans la matinée venir à lui aussi tôt.
Il s'inclina doucement devant le nouveau venu avant de lui parler calmement.

- Bienvenue au château d' Ouranos Monseigneur.

Il se redressa, tira doucement la tête du cheval vers le bas en le sentant s'agiter aux aboiements des chiens, lui caressant doucement l'encolure.

- Veuillez m'excuser pour cet accueil ridiculement mauvais mais je dois vous avouer que je ne vous attendais pas de sitôt.

Il lui montra doucement le jeune animal comme pour montrer la raison de laquelle il n'eut pas pu se préparer à l'arrivée de son invité.

descriptionUne arrrivée imprévue ... [ Gilbert Renoir Nightfield ] EmptyRe: Une arrrivée imprévue ... [ Gilbert Renoir Nightfield ]

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Gilbert n’aimait pas les voyages.

Enfin, non pas qu’il n’aimait pas. Cela lui était plutôt indifférent en fait. Mais ça l’ennuyait. Il aimé voir d’autre contrées. Il adorait ça. Découvrir de nouveaux lieux, de nouveaux paysage, c’était si captivant ! En revanche, les heures interminables en calèche ou en voiture tractées par chevaux étaient longues et insipides. Il ne se passait jamais rien, et l’on était forcé de subir des compagnies indésirables. Gilbert n’aimait pas des masses la compagnie. Ou plutôt, disons qu’il ne supportait la compagnie que de peu de personnes. Parmi elles, un garçon du nom de Lelouch, qu’il n’avait pas vu depuis des années et considérait comme son petit frère, Oz, son meilleur ami de toujours, ses parents aujourd’hui disparut, plus quelque autre « élus » qui pouvaient se compter sur les doigts d’une seule main… Et justement, à cet instant précis, le jeune homme se trouvait dans ce genre de situation qu’il exécrait : enfermé, et en route vers le Royaume de Gaïa, sur des sentiers désagréablement cahoteux.

Gilbert n’aimait pas le Royaume de Gaïa.

Enfin, tout comme les voyages, il ne détestait pas ce royaume en soit, mais il ne l’aimait pas non plus. C’était sans doute celui qu’il aimait le moins entre les trois grands états. A l’Empire Britannien, il aimait le raffinement qui existait dans les hautes sphères sociales, il aimait parcourir également les marché dans les rues des bas-quartiers, les gens simples, les rues pavées, les champs… A l’Empire de Lumière, il appréciait l’atmosphère sereine et apaisante, les modes de vie et la culture en générales, s’intéressant de prés à leurs traditions et coutumes. Par contre, à Gaïa… Il n’y pouvait rien, ça ne passait pas. Cet endroit où les gens vivaient encore comme au Moyen-âge… Non, décidemment, il ne pouvait pas. Ce n’était pas du tout l’univers qu’il appréciait.

Pourtant aujourd’hui, il faisait tout de même la route vers ce Royaume. Il n’avait pas trop eu le choix. Il y a une semaine ou deux, un cavalier portant une missive à son nom était arrivé en trombe chez lui. Le contenue signifiait que Messire Gilbert Renoir Nightfield était gracieusement convié en la demeure du Roi de Gaïa. Sur le coup, le jeune homme n’avait pas vraiment compris. Pourquoi le souverain du Royaume voisin voulait-il bien le rencontrer ? Certes, les Nightfield étaient une famille célèbre et influente au sein de l’Empire Britannien, mais il n’avait jamais entendu dire que leur réputation s’étendais si loin. A moins que le raison ne soit plus profonde ? Et si par le plus grand des hasards, ce Roi avait réussit à découvrir le statut de Chef de l’Elite de Sammaël de Gilbert ? Non, ça ne se pouvait pas… Aucunes fuites n’avaient pu se produire. Gilbert sélectionnait lui-même la plupart des membres influents de l’Elite, et il savait qu’ils ne le trahiraient jamais. Mais il ne fallait surtout pas obscurcir cette possibilité… Et dans ce cas, Gil ne voyait pas d’autre choix que de commettre un régicide. Il n’aurait aucuns scrupules pour cela s’il se rendait compte qu’une personne serait un obstacle.

En ces dispositions, après de longues, très longues heures, Il arriva enfin à destination. Il descendit du véhicule avec un soupir las de fatigue et de soulagement conjugués. A peine eut-il posé un pied par terre qu’une brise tiède se leva et s’engouffra dans ses cheveux. La température était plus fraiche que chez lui… C’était désagréable. Un laquais l’aborda de la façon la plus respectueuse qui soit après l’avoir reconnu, lui demandant de monter dans un carrosse garé à coté, ayant pour but de le transporter jusqu’à son hôte. Gil acquiesça et le suivit. Cette fois, le voyage dura à peine une dizaine de minutes. Apparemment, on le laissa dans ce qui semblait être une sorte d’écurie… Hum, il n’avait pas beaucoup d’affinité avec les chevaux… Il tenta de repérer celui qui l’avait invité. On lui avait dit que le roi se chargeait des animaux… Vraiment ? L'Empereur de Britannia ne se serait jamais abaissé à cela… Décidément, les us et coutumes sont vraiment trop différentes… Soudain, il le vit. Enfin, il n’avait vraiment pas l’air d’être fait pour gouverner, mais bizarrement Gil avait senti que c’était lui. Après une salutation de vigueur, il s’excusa de sa tenue. Comme s’il avait de suite compris les pensées de son vis-à-vis. Gilbert fit une élégante révérence. Malgré sa tenue, il restait un Roi…


- C’est beaucoup d’honneur pour moi que d’avoir été convié par une personne telle que vous.


Sa voix s’était voulue neutre et décidée comme à son habitude. Après s’être redressé, il examina le jeune roi. Et « jeune » était bien le mot. Il était étrange de gouverner alors qu’il semblait lui-même le cadet de Gilbert… il avait un visage fin, des cheveux sombres, des yeux qui ne montraient pas ce qu’il ressentait… Il se promit de prendre un moment pour essayer de sonder le brun, curieux de connaitre ses pensées.

- Malgré tout, je vous avoues être assez surpris d’avoir ainsi été invité par vous Majesté.


Dernière édition par Gilbert Renoir Nightfield le Dim 1 Nov - 16:57, édité 1 fois

descriptionUne arrrivée imprévue ... [ Gilbert Renoir Nightfield ] EmptyRe: Une arrrivée imprévue ... [ Gilbert Renoir Nightfield ]

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Il le regardait toujours, le jeune animal commençant à être de plus en plus impatient. Il tirait doucement sur la corde, arrachant quelques grognements sourds de la part de son dresseur.

- Oui je comprend bien vos dires ... Sir Nightfield. Cela n'a vraiment rien à voir avec un quelconque état d'alerte ... non, veuillez m'excuser de vous avoir fait faire se long voyage mais il fallait que je parle à une personne d'assez haut rang ... J'avoue ne pas connaître les chevaliers les plus fidèles De Sir ViBritannia et j'eus ouïe dire que vous entreteniez de bonnes relations ensemble ... c'est pourquoi j'ai décidé de vous inviter ... Le prince me semblant, tout comme moi, débordé en ce moment.

Il soupira et passa doucement sa main dans sa cape pour l'arranger, laissant glisser doucement de fins brins de paille. Il siffla un écuyer, lui donnant la bête par le licol et lui expliquant ce qu'il devait en faire, Isaac ne voulait surtout pas que l'étalon, fougueux, impétueux et trop téméraire, ne blesse le jeune garçon.
Le petit s'inclina devant Gilbert, visiblement soumis et très apeuré de faire connaissance de personnes hautes placées dans la société. Il disposa, tirant du mieux qu'il le pouvait l'équidé blanc sali de grande tache de jais.

Isaac se racla une nouvelle fois la gorge, invitant son invité à le suivre. Le temps passait et la vie s'animait dans les remparts, il parla avec Sir Nightfield pendant un assez long moment, il était toujours très calme, posé ... tout comme lui d'ailleurs, Le Roi n'était pas du genre à s'emporter et à rire avec ses invités néanmoins il lui arrivait d'organiser des soirées où bardes et orchestres se mêlaient parfaitement. Il conduisit alors son hôte dans la salle principale du château, là où les meubles étaient somptueusement sculptés, la lumière, entrant facilement par les fenêtres, donnait l'impression que la pièce était à l'extérieur, le lustre était un immense chandelier comportant une soixantaine de bougies blanches, le mur était décoré du blason de la famille ainsi que des portraits des aïeux du jeune souverain. Cette pièce n'était cependant pas la mieux décorée du château. Il lui prépara une tasse, la posant sur la petite table d'ébène et y posa une coupelle de porcelaine présentant de petits gâteaux sec particulièrement appétissants.

- Voulez-vous un peu de thé ou je ne sais quelle boisson qui pourrait vous faire plaisir ? Je dispose de quelques millésimes et autres bons vins, de cidre doux, plus ou moins alcoolisés, les brasseurs ont aussi concocter une boisson, délicatement sucrée et non alcoolisée à partir des cerises et des poires de nos vergers.

Il lui sourit un moment, le priant par des gestes simples de s'assoir, s'asseyant à son tour en face de lui, laissant les quelques domestiques commencer leur ballet interminable autour de leur deux personnes. Il se massa ensuite doucement les joues de ses mains, gantées peu après leur rencontre, aux longs doigts fins, montrant que le jeune homme avait pendant son enfance appris à maîtriser le luth et le clavecin.
Il n'aimait pas cette pièce du château, il se forçait cependant d'y rester, laissant un peu de repos au nouvel invité, il éprouvait ceci à cause de tout ses tableaux qui flottaient autour de lui, son père, sa mère, ses sœurs ... La pauvre petite Idris qui aurait eu à cette période de l'année ses 18 ans ...
Il lâcha un léger soupire puis se servit délicatement une tasse de thé, préférant attendre la réponse de son convive avant de le servir.

descriptionUne arrrivée imprévue ... [ Gilbert Renoir Nightfield ] EmptyRe: Une arrrivée imprévue ... [ Gilbert Renoir Nightfield ]

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